par
T. Austin-Sparks
Publié pour la première fois dans le magazine « A Witness and A Testimony », juillet-août 1939, vol. 17-4. Source : The Ram of Consecration. (Traduit par Paul Armand Menye).
LECTURE : Lévitique 8:6, 10-15, 22-24, 30.
La mise à part de la compagnie sacerdotale était liée à deux béliers : le bélier de l'holocauste (verset 18) et le bélier de la consécration (verset 22). C'est au sujet du bélier de consécration qu'il convient de dire quelques mots en ce moment.
Le bélier de consécration, auquel Aaron et ses fils se sont identifiés en posant leurs mains sur sa tête, représente le Christ dans cet aspect particulier de sa vie envers le Père, à savoir son dévouement à la volonté de Dieu - un Bélier de Consécration. « Je fais toujours les choses qui lui sont agréables » ; « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son oeuvre ». Ces paroles nous montrent la relation intérieure entre le Fils et le Père, et nous donnent le motif de Sa vie, ce qui L'a entièrement gouverné. Un feu le consumait, même l'accomplissement de la volonté du Père ; une dévotion totale à la volonté du Père, de sorte qu'Il pouvait dire : « C'est pour eux que je me consacre ».
Ceux qui formaient la compagnie sacerdotale posaient leurs mains sur le bélier de consécration, puis on l'immolait et, en conséquence, le sang de ce bélier était pris et placé sur l'oreille droite, le pouce droit et l'orteil droit, ce qui signifiait clairement que cette compagnie sacerdotale était entièrement donnée au Seigneur, pour être gouvernée par Lui seul. En premier lieu, ils devaient être gouvernés uniquement par ce que le Seigneur disait. En second lieu, tout ce qui devait être fait devait être régi par les directives du Seigneur - la main, symbole du service ; un travail qui devait être entièrement soumis à la volonté du Seigneur. En troisième lieu, le pied, le gros orteil, représentait le mouvement, les allées et venues, tout devant se faire selon la volonté de Dieu. Le sang du bélier de consécration contrôlait tout.
Tout cela est bien connu et compris, mais cela a une application particulière pour nous à l'heure où nous vivons. Le Seigneur nous a dit beaucoup de choses dans ces méditations et la question pour nous est de savoir ce que signifie ce bélier de consécration : que nous prêtions l'oreille à la volonté exprimée et révélée de Dieu ; que nous donnions la main pour faire de cette volonté de Dieu notre affaire de vie, et que nous mettions dorénavant notre marche, nos allées, dans la voie de cette volonté telle qu'elle nous a été révélée. Telle est la compagnie que le Seigneur cherche à avoir : l'homme entier, la vie entière dans la volonté de Dieu.
L'étalon est le Christ. Il est la mesure. Voici un bélier entièrement consacré au Seigneur, qui parle de Christ et de l'ampleur de son dévouement au Père. Le mot clé est « comme le Christ ». L'union avec Christ dans la vie, dans la communion, signifie que le dévouement de Christ au Père doit être la norme et la mesure de notre dévouement. Cela nous conduit certainement jusqu'au bout. Nous avons à cœur d'étendre nos mains et de les poser, pour ainsi dire, sur sa tête, et de devenir un, identifié avec lui dans son dévouement à la volonté de Dieu. « Il est mort pour tous, dit l'Apôtre, afin que ceux qui vivent ne vivent plus désormais pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort pour eux et qui est ressuscité. Nous parlons beaucoup de l'identification au Christ, mais nous devons réaliser que lorsque nous voyons que, sans la moindre réserve, Il s'est abandonné à la volonté de Dieu jusqu'à la dernière mesure et au prix le plus élevé possible, nous sommes en présence de la véritable mesure de la consécration, car « ce qu'il est, nous le sommes aussi dans ce monde ».
Il s'agit ici de quelque chose de plus que l'identification au Christ en tant que porteur de péché. C'est ce qui s'est passé auparavant avec l'holocauste et le sacrifice pour le péché. Nous avons peut-être très volontiers posé nos mains sur sa tête à ce titre. Nous avons très volontiers accepté de nous identifier à Christ en tant que porteur de péché. C'est une chose, mais ceci en est une autre. Nous nous réjouissons qu'il ait porté nos péchés dans son corps sur le bois, et maintenant, dans ce qui suit, nous en venons à un autre aspect, à l'aspect vivant de l'identification avec le Christ. C'est là que la volonté de Dieu, dans sa plénitude, entre en scène : Christ, le Bélier de la Consécration, Son sang sur nous, nos mains sur Lui.
Vous remarquez que cette compagnie consacrée et sacerdotale ne faisait qu'un avec ce qui parle du Christ, qu'un avec l'autel. Le même sang que celui qui a été versé sur l'autel a été versé sur eux (verset 30). Ils étaient un avec l'autel, un avec la croix. Moïse asperge le tabernacle et le peuple. Ils étaient un avec le tabernacle, un avec la maison de Dieu. Ils ne font qu'un avec l'Esprit d'onction, par lequel tout est unifié. L'huile d'onction et le sang sont répandus sur tout, y compris sur eux-mêmes, et cette huile et ce sang font l'unité de tout - l'autel, la maison, les vêtements, les personnes.
Tout cela est dû à un seul sang, un seul Esprit. Tout cela s'appelle la consécration, c'est-à-dire faire en sorte que tout appartienne au Seigneur.
Nous devrions reconnaître que, si nous voulons dire que nous nous sommes donnés au Christ, nous sommes unis au Christ. Cela implique que toute la volonté du Père doit gouverner chaque partie de notre vie ; non seulement que nous soyons sauvés du péché, mais aussi que nous soyons consacrés au Seigneur.
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